La pluie
On sonne à la porte
Je me précipite pour ouvrir
Sous la pluie battante
Dans le cadre de la porte
Tu te tiens debout, un parapluie à la main
Je te rejoins aussitôt et nous partons sur le chemin
La campagne est mouillée et verdoyante
Le vent siffle et une bourrasque plus forte que les autres emporte ton parapluie en nous trempant de la tête aux pieds.
Tes vêtements te collent maintenant à la peau,
Épousant chacun de tes muscles merveilleusement dessinés.
Mes lèvres sont attirées vers les tiennes, luisantes de pluie
Je prends ta main glissante
Tu me serres dans tes bras
J’embrasse tes lèvres
Tu baises les miennes
Tes mains me retiennent tout contre toi
Les miennes t’agrippent pour ne jamais terminer ce baiser
Mouillé passionné
10 juillet 2011